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YETI LANE 

3ème album L'Aurore

Sortie le 4 mars 2016 chez Clapping Music

et Sonic Cathedral (uk)

 

Formats : CD / Vinyle / Digital

Distribution : La Baleine (CD/LP) & Believe (Digital) 

Trois ans après les envolées stratosphériques et le déluge sonore qui avaient fait le succès de The Echo Show, le groupe poursuit son exploration des territoires psychédéliques, quittant progressivement les rives ensoleillées de la pop pour mieux plonger dans le volcan d'un rock acide, rocailleux et bouillant comme la lave. On entre dans ce nouvel album comme dans un aéroport envahi par le silence et la solitude. On appuie sur play comme on active les réacteurs d’un cargo chargé de nous transporter vers une zone inconnue.

 

Embarquement à bord de L’Aurore, le fabuleux vaisseau fantôme dont Yeti Lane a pris les commandes. Visite guidée des sons et des textures électroniques. Grande vadrouille à travers les matériaux bruts du rock. Panorama des zones les plus organiques de la musique instrumentale, sur laquelle vient se poser toute la délicatesse d’une voix douce et rassurante.

Cet épatant voyage se décompose en huit régions. On s’aventurera donc tour à tour dans le désert chaud de ‘’Délicat’’, l’océan déchaîné de ‘’Good Word’s Gone’’, les dangereuses montagnes d’’’Acide Amer’’, les marécages paisibles de ‘’Liquide’’, la cité radieuse de ‘’L’Aurore’’, les cavernes gelées de ‘’Crystal Sky’’, la steppe froide d’’’Exquis’’, la plage abandonnée de ‘’Ne dis Rien’’...

 

Dans l'itinéraire de Yeti Lane, L'Aurore s’impose comme un album de liberté et d'émancipation. Essentiellement écrits en français, les huit chapitres de ce voyage musical marquent une rupture avec le mode opératoire jusqu'ici observé par Cédric Benyoucef et Charlie Boyer, en accordant une large part d'improvisation dans l'élaboration de ce disque.

Il serait d'ailleurs difficile d'évoquer le processus d'écriture de ce nouvel album sans citer le nom des fées qui se sont penchées sur son berceau au cours de ces dernières années, car les rencontres et le travail mené aux côtés d'Anton Newcombe (Brian Jonestown Massacre), Barrie Cadogan (Little Barrie, Primal Scream) ou encore Damo Suzuki (CAN) se sont avérés déterminants dans sa composition.

Avançons donc sans attendre au coeur de ces riffs ombrageux, avec la promesse qu’au bout de la nuit finit toujours par poindre L'Aurore, donnant à toute cette noirceur une beauté et une élégance à sa hauteur, vertigineuse.

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